Metropolitan Blog
Le blog analytico-touristique des mégalo-métropoles de la planète bleue
Vous n'avez pas ressenti les dernières secousses en provenance des grandes métropoles ?
Vous êtes curieux de savoir quelles sont les tendances dans les "villes qui ne dorment jamais" et connaître les bons plans touristiques avant de s'y rendre ?
A la recherche d'un blog plus sérieux entre thèse et réflexions diverses argumentées ?
Vous voilà bien tombé : Le Metropolitan Blog est le blog tendance mais non superficiel. Ce n'est pas un blog de plus qui narre des banalités quotidiennes. Il ne reflète pas le narcissisme de son auteur mais bien plus sa métamorphose en icône fashion ultra glamour : le Ken se réinvente en métrosexuel et ça promet.
Le concept en 3 leçons :
LECON n°1
Vous vous souvenez du divorce de Ken et Barbie en 2004 ?
Non ? Alors, petite séance de rattrapage :
La belle poupée lui avait préféré le surfeur australien Blaine. Qu'avait-il de plus que Ken ? C'est pourtant clair : il est jeune, sexy et vient d'un pays qui fait rêver (et oui, même l'Amérique est has been). Mais surtout, il s'agit d'un métrosexuel du meilleur genre : mèche lissée, bronzage naturel, surfeur musclé. Bref, Blaine représente tout ce qui excite nos petites lolitas. On s'étonne que Mattel ait lâché vulgairement le ringard Ken pour un petit jeune mondialisé et bien plus adapté au marché du 21ième siècle que son prédécesseur.
Seulement voilà, Ken n'a pas dit son dernier mot. Vous vous demandiez ce qu'il était devenu ? Après une dépression nerveuse, une crise de la quarantaine, Ken retrouve le chemin du travail et mincit pour faire un retour remarqué. Ken s'est fashionisé. Ken s'est fait lifté. Ken fait des séances UVs et des abdominaux tous les jours. Il regarde desperate housewives, greys anatomy et gossip girl. En un mot, Ken est déosrmais "in". Le "compagnon de vie" macho de Barbie a décidé de reconquir celle dont la "plastique" est irréprochable. Il est de retour, plus métrosexualisé et globalisé que jamais.
Si Barbie a laché Ken pour une nouvelle jeunesse, Ken en a fait de même.
Comment fait-il pour attirer à nouveau l'attention de sa belle ? Il fréquente les lieux les plus précieux de la planète et raffine son mode de vie. Pour ce faire, il s'est fixé un objectif * : en six mois, il doit vivre dans neuf des plus grandes métropoles de ce monde et revenir plus que parfait.
Le
Metropolitan Blog
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Paris - London - Berlin
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Singapore - Buenos Aires - Moscow
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New York - Los Angeles - Chicago
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De la Métropole au Monstre Urbain : entre mythe et réalité....
* Attention !
Toute ressemblance dans les articles du blog avec des faits réels ne sont pas fortuits. Si le personnage rédigeant est bel et bien fictionnel, tous les éléments et réflexions au sujet de ces neuf métropoles sont fondés sur une réelle investigation et sont l'aboutissement d'une réflexion sérieuse.
Buenos Aires
LECON n°2
Ce blog consiste en trois actes : SURFER, CONCEPTUALISER ET ENQUETER
1er acte : l'acte superflu
Surfer sur la vague, prendre la température des super-métropoles, retranscrire les dernières tendances, les bons plans pour touristes ou juste adeptes des espaces sururbanisés.
2ième acte : l'acte conceptuel
Analyser les concepts de métronation, d'aire urbaine et de mégalopole. Traiter les défis actuels que rencontrent les géants urbains et proposer des réponses pour les rendre gouvernables et tout simplement vivables. Définir le rôle d'une ville-monde dans l'organisation de la société et d'un Etat. Jusqu'où faut-il polariser l'économie ? Comment concilier les intérêts de dizaines de millions d'habitants, étalées sur des milliers de kilomètres autour d'un hyper centre devenu hors de prix et cloisonnés aussi bien culturellement que géographiquement ?
3ième acte : l'acte témoignage
Faire des portraits, des photo-reportages, des enquêtes. Partir à la rencontre de ceux qui habitent, travaillent ou transitent par ces neuf villes qui comptent.
La Défense
LECON n°3
Pourquoi ces neuf villes ? Et où est passé Tokyo ? Il s'agit pourtant du meilleur exemple. Ken est beaucoup trop occidentalisé pour s'intéresser à Tokyo. L'occident, la richesse et les pays ultra américanisés, c'est tout ce qu'il connaît. En effet, le japonais n'est pas son fort et aurait rendu toute investigation problématique. Pour saisir la pertinence et la cohérence du choix des villes, il faut les classer par trois....
Trois sont européennes, trois américaines et trois hors Occident : Singapour, l'exemple de l'ancienne ville coloniale qui a réussi au travers de la mondialisation, Buenos Aires, le "New York de l'Amérique latine", une autre ex-ville coloniale et enfin Moscou, le géant Eurasiatique.
Trois villes-monde sont de classe A : New York, Londres et Paris. Trois de classe B : Chicago, Los Angeles et Singapour. Les trois dernières ont un influence relative malgré leur taille (Buenos Aires et Moscou) et malgré leur situation (Berlin, capitale de la troisième économie au monde).
Trois accueillent un pourcentage de millionnaires record : Moscou, New York et Londres.
Trois sont au coeur d'un pays centralisé (modèle européen) : Paris, Londres et Moscou.
Trois sont des anciens ports coloniaux et doivent leur développement et rayonnement à cette position stratégique par rapport à la métropole : New York, Buenos Aires et Singapour.
Trois villes dominent par leur aire urbaine monstrueuse le continent : New York, Buenos Aires et Moscou. Seules les trois villes européennes demeurent de taille "raisonnable" eu égard à leur influence et rayonnement dans le monde entier.
La skyline la plus célèbre du monde
Belle présentation.
RépondreSupprimerJ'ai hate de lire les aventures de Ken dans ces grandes villes...
Trop occidentalisé pour Tokyo ? Pourtant c'est sûrement là-bas que le phénomène de métropolisation et de métrosexualisation est le plus fort, sans parler des "nouvelles tendances"
RépondreSupprimerCertes la métropole du futur est clairement Tokyo mais :
RépondreSupprimer1) Depuis quand Tokyo est-elle occidentale ?
2) A part les influences de mode et d'après-guerre, quel lien a-t-elle avec l'Occident ?
3) Il s'agit quand même d'un pays où l'on ne peut s'attendre à ce que tout le monde parle anglais. Ce qui rend un séjour de découverte et travail plus que fatiguant et complexe. On objectera que Moscou est pareil sauf que Moscou est bien proche de l'Occident géographiquement et culturellement....
Tokyo occidentalisée mais pas occidentale... contrairement par exemple à Singapour !
Tu réponds toi même à tes questions : les influences de mode d'après guerre comme tu dis ont refaçonné l'identité culturelle japonaise qui est beaucoup plus réactive en matière de tendance que n'importe quelle ville "occidentale", et les passerelles culturelles enter Tokyo et les autres grandes métropoles sont nombreuses, surtout en ce qui concerne mode et musique. Et pour ce qui est de l'anglais tu te trompes. L'influence américaine a porté ses fruits, et aujourd'hui 50% du vocabulaire japonais est constitué de mots anglais "japanisés" aisément compréhensibles, ce qui signifie aussi implicitement que la grande majorité des nippons parle anglais (même s'ils n'aiment pas le faire, mais ça ne suffit pas à discréditer Tokyo, puisque la situation est similaire à Moscou par exemple)
RépondreSupprimerTout à fait. Ce que tu dis est parfaitement juste. Il ne s'agit pas de "discréditer" Tokyo. Au contraire. mais de justifier que je n'en parle pas. En voici les vrais raisons :
RépondreSupprimer1) Il y a trois groupes de villes :
- les 3 incontournables du Vieux Continent, de l'EU
- les 3 incontournables du Nouveau Continent, des US
- les 3 villes qui ne sont pas l'Occident traditionnel : la ville coloniale "traditionnel" Buenos Aires, la ville coloniale qui a économiquement plus que réussie Singapour (Hong Kong aurait été un autre exemple mais ce n'est pas vraiment un pays et c'est moins multiculturel) et.....
Se pose la question de la troisième ville. Tokyo est passé dans les années 50 d'une période impériale à une américanisation à outrance. Moscou est passé dans les années 90 d'un système opposé aux US à une libération de l'économie.
Plusieurs raisons m'ont poussé à choisir Moscou et non Tokyo :
- Moscou est résolument plus européenne, occidentale. Les influences entre les deux bouts du Continent existent depuis des millénaires et la Russie s'inscrit dans l'histoire périphérique européenne de la même manière que la Turquie d'ailleurs. Ce sont les portes de l'Occident.
- Les effets de l'américanisation et de la libéralisation sont plus intéressants à Moscou puisque le système précédent était antinomique. Singapour en est de même : c'est l'Occident en surface mais les fondements de la société ne sont du tout les mêmes. Mais cette société reste plus influencée par la culture occidentale qu'une autre. L'occidentalisation a balayé par la colonisation réelle (Singapour) ou l'occupation structurel (Moscou qui a adopté brusquement le système américain) ce qu'il y avait avant.
A Tokyo, cette influence est trop récente. Il s'agit dès lors d'un mix entre culture du passé impérial et tendances, innovations à la pointe.Ce qui est passionnant mais rentre moins dans le thème du blog.
2) Tokyo n'est pas une ville, pas un monstre urbain mais une sorte de "pays" à elle toute seule. Le champ de travail aurait été trop vaste et il faut pour cela maîtriser le japonais.
3) Tokyo est tellement en avance en terme d'urbanisation que pareil, par rapport à des villes comme Paris, Berlin ou encore Singapour, cela aurait représenté un éparpillement.
TOKYO aurait nécessité six mois à elle seule et ce n'est pas Ken Métrosexuel qui peut se charger de le faire mais un japonais américanisé. Anybody ?
Anonyme serait peut-être intéressé ?
Au plaisir
Merci pour ces commentaires qui forcent à préciser sa pensée, son projet et montre une certaine activité cérébrale. Ouf ! Tout le monde ne s'avachit pas devant la télé.....
KEN
Et Ken s'indigne en même temps que Moscou et Tokyo se rebellent tout le temps et refusent de parler l'anglais aux étrangers même s'ils peuvent le faire. On objectera évidemment qu'à Paris, c'est pire. Personne ne parle correctement anglais mais la différence est que malgré la proximité des deux langues, peu en sont capables :-)
RépondreSupprimerDans le message de 12h22, je voulais parler d'"une libéralisation" de l'économie et non d'une "libération" bien que le lapsus soit compréhensible.
RépondreSupprimerL'occupation, quant à elle, est "structurelle" bien sûr et non "structurel". Pardonnez ces maladresses, le décalage horaire fatigue :-)