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dimanche 4 mars 2012

Berlin, capitale de la contre-culture et de l'électro

Pourquoi Berlin est-elle 
la capitale de la contre-culture 
et de l'électro ?

     Le XXe siècle ne l'a pas épargnée, elle qui a connu plusieurs crises d'identité : des bouillonnantes années 20 à la destruction de la seconde guerre mondiale, ont succédé la torpeur, la paralysie et la vie entre parenthèse de l'époque du Mur. Il a fallu repartir de zéro. Aujourd'hui en mouvement perpétuel, créative, frénétique, Berlin rappelle le New York des années 80 ou le Madrid de la movida
     La plus jeune métropole d'Europe attire les artistes et les clubbers du monde entier. L'attrait majeur de la capitale allemande réside dans son coté alternatif. Dans une ville dont la superficie équivaut à huit fois Paris intra muros et avec des prix à faire pâlir d'envie les autres capitales européennes, Londres et Paris en tête, précarité rime avec créativité et n'est pas une tare.
      Berlin s'offre dans toute sa diversité avec sa physionomie si particulière qui permet à une nuit électrisante de s'épanouir : de grandes espaces verts, une architecture parfois austère... en tout cas postindustrielle, des squats géants, des friches près des voies ferrées à l'est. Il y a en pour tous les budgets et tous les goûts. La vive scène musicale et en particulier électro qui invente les sons de demain, rivalise avec d'autres monstres nocturnes comme New York, Londres, Barcelone et Madrid. 

jeudi 9 février 2012

Financement participatif

Financement participatif 
de la culture

     M. Tout le monde va-t-il demain financer la culture et collaborer à la réussite d'artistes ? La philantropie est à la mode, la crise a remis en cause un mode de vie tourné vers l'argent et les médias sociaux permettent d'impliquer des particuliers dans la conception ou la promotion de créations culturelles. On parle donc depuis quelques années de crowdfunding et de crowdsourcing. Une manière idéale pour les artistes de compléter voire substituer l'aide publique ou de contourner leur dépendance aux grands groupes, notamment dans l'industrie musicale ou cinématographique. Une manière pour les citoyens de donner du sens et un engagement à leur vie de consommateur postmoderne. Bienvenue dans l'ère de la production culturelle collaborative et participative. Alors, ça vous tente de devenir producteur de musique ou de cinéma ? 


Crowdfunding - financement collectif 
Mode de financement alternatif pour des projets qui, ne pouvant faire appel aux agents traditionnels (banques, investisseurs,...), se financent grâce à l'accumulation de petits investissements de personnes ordinaires (internautes, réseaux de contact, amis, ...). 
Crowdsourcing - externalisation ouverte
Fait d'utiliser la créativité, l'intelligence et le savoir-faire d'un grand nombre de personnes (internautes en général), en sous-traitance, pour réaliser certaines tâches traditionnellement effectuées par un employé ou un entrepreneur. 


lundi 9 janvier 2012

Singapour, capitale asiatique de l'art contemporain ?

 Singapour :
Capitale asiatique de l'art contemporain ?

      Singapour vise haut. Après avoir accueilli la première Haute Couture Week du monde en dehors de Paris en 2011, la cité-Etat ne se contente pas du futur titre de capitale asiatique de la mode mais cherche à être la plaque tournante asiatique dans d'autres secteurs clés de l'art. Ainsi, l'année dernière, une première édition de Art Stage Singapore, une foire d'art contemporain, a fait entrer la mégalo-métropole dans le cercle fermée des villes d'art contemporain. Une initiative remarquable dans une ville où la culture et l'art sont loin d'être des points forts.
   Avec 32 000 visiteurs du monde entier en 4 jours, des superstars de l'art comme David LaChapelle ou Takashi Murakami et un directeur de premier plan, cette foire fut un succès indéniable. En effet, Lorenzo Rudolf en charge de Art Stage Singapore, a dirigé Art Basel de 1991 à 2000, qui reste la foire d'art contemporain la plus importante du monde puis fondé Art Basel Miami Beach ainsi que ShContemporary à Shanghai. Sa capacité de créer des manifestations incontournables sur le plan international a permis à Singapour de démarrer fort.

lundi 26 décembre 2011

Brooklyn, nouveau centre de NY ?





   Brooklyn, nouveau centre de NY ?


   Traverser l'East River, c'est passer d'un monde à l'autre. Hier comme aujourd'hui. Les raisons ont changé. Brooklyn, la petite soeur de Manhattan, n'est plus un berceau industriel mais the place to be. Trendy, arty, c'est le hotspot, l'endroit qui donne le ton. Brooklyn a commis l'impossible : voler la vedette à Manhattan, devenu zoo pour riches. Ce que l'on aurait pu prendre pour une banlieue est en fait le nouveau centre de la capitale du monde. 
    En 1883, on achève de construire le pont de Brooklyn mais ce n'est qu'à la fin du XXe siècle que la ville est rattachée à New York (1898). A l'époque, Brooklyn était le plus grand port du monde. Puis les lignes maritimes déménagèrent progressivement vers le New Jersey. Aujourd'hui, un service de "New York Water Taxi" relie le quartier à Brooklyn Heights, Wall Street et Midtown Brooklyn.
    L'arrivée progressive du métro occasionne un important développement. Aujourd'hui, avec plus de deux millions d'habitants, Brooklyn représenterait la quatrième ville des Etats-Unis si elle était indépendante

vendredi 28 octobre 2011

Do you speak SINGLISH ?

Do you speak SINGLISH ? 
.... yes, CANNN, very easy-lah !!!
     On compte pas moins de quatre langues officielles à Singapour : le malais, le tamoul, l'anglais et le mandarin. Figurez-vous que dans les métros, très modernes et très aseptisés, la voix robotique s'exprime dans les quatre langues. C'est pas beau l'utopie du communautarisme ? Toutefois, "LA" langue de Singapour reste quand même le SINGLAIS.. Explication et cours débutant...*
* Conseil aux fainéants : parlez anglais avec un accent chinois, l'illusion fera l'affaire.
     L'anglais est imposé aux élèves comme langue de travail. Dans la rue, la langue de la Reine n'est pas reconnaissable au premier abord. Pourtant, ce n'est pas chinois mais bien anglais que la plupart des Singapouriens parlent. Ou plutôt le singlais - "singlish" - un anglais à la syntaxe et la grammaire appauvries et qui s'est nourri des expressions d'autres langues parlés sur l'île. De quoi décomplexer les occidentaux qui auraient peur de ne pas respecter les règles de la langue de Shakespeare. Mais de quoi perturber Ken, qui se croyait en terre occidentale et découvre bien vite que rien n'est si simple. 

lundi 3 octobre 2011

La bouffe à l'anglaise

La bouffe à l'anglaise
        Londres se trouve une fois de plus sur le devant de la scène mais cette fois, dans un domaine où les non-avertis ne l'attendaient pas : la gastronomie. Oubliez les affreux pudings et les fish and chips dégoulinant de graisses,... la cuisine anglaise a de belles heures devant elle. Une véritable révolution s'opère depuis une décennie. Dans les années 90, les gastropubs ont donné un coup de fouet à la gastronomie londonienne. Aujourd'hui, la capitale compte une cinquantaine de restaurants étoilés par Michelin et consolide sa réputation d'être une des villes où l'on mange le mieux au monde, au point de concurrencer Paris. Les restaurants londoniens peuvent désormais donner des leçons à leurs confrères européens. Ken vous parlait par exemple de l'excellent Borough market ou du surprenant Sketch dans ses adresses croustillantes londoniennes.

lundi 19 septembre 2011

Peut-on ne pas aimer Berlin ?

 Peut-on ne pas aimer Berlin ?
Berlin, capitale du cool 
       Ken vous doit une explication. Berlin n'a pas encore été abordée à proprement dite dans le Metropolitan Blog. Pourquoi ? C'est pourtant une des mégalo-métropoles du tour du monde qu'a effectué Ken et une des villes dans lesquelles il raffine son mode de vie. Berlin s'est, depuis la réunification, imposée comme une jeune capitale en mouvement avec une forte capacité d'attraction. Ville la plus branchée et cool d'Europe, Berlin est sur toutes les bouches et... notamment celles des bobos en vadrouille, qui adore son coté "pauvre mais sexy" (mots utilisés par Klaus Wovereit, le maire de Berlin pour décrire sa ville à un groupe d'investisseurs anglais en 2003). Cool, elle ne l'avait certainement pas été depuis les années 30. Dans une Europe élargie, la capitale allemande se veut le nouveau centre.
     Berlin par ci, Berlin par là... Ken n'a pas eu tellement envie d'en parler tout de suite. Parfois, quand on ne sait pas comment trouver le ton juste, mieux vaut se taire. D'où la question : peut-on ne pas aimer Berlin ? Berlin pourrait-elle ne pas être aussi "cool", "ouverte" et "super stylée" que l'on veut bien le dire ? 


vendredi 12 août 2011

Londres face à la crise

Londres face à la crise : 

est-ce reparti de plus belle ?

Après Paris en 2009, Ken se penche sur le cas londonien et continue son point sur les mégalo-métropoles et la crise. Londres, centre névralgique, brillait d'autant plus que Paris avait la réputation de sombrer. Exubérante, fêtarde, vive, Londres se vantait d'être la capitale du monde. Pari réussi, au tournant des années 2000, elle l'a été (ou presque ?) mais perd finalement la bataille. Capitale globale à l’image d’un monde qui centralise dans plusieurs mégalo-métropoles mais n’accepte aucune superpuissance.
La capitale britannique, “the place to be”, “the place to go”, a eu malheureusement le privilège d’être la capitale de la crise, la capitale-symbole d'un capitalisme et d'un système financier décadents, à réformer. 
Début 2009, la crise fait rage et la monnaie s'écroule (Ken en profite pour acheter ses billets pour un aller-retour à NY, les taux de change étant plus qu’avantageux :) Magistrale claque ! Pourtant, Londres ne plie pas. Elle a connu pire et s'en est relevée. La capitale britannique peut se fendre mais ne se casse pas. Son énergie, son dynamisme et son instinct de survie recollent les morceaux. Londres a fait preuve d’une incroyable faculté de régénération et s’est reconstruite après un violent traumatisme - trop vite ? - dépassé : là voilà repartie de plus belle...
  Ceci dit, si la culture du fric a pu tout bousillé, rien n'est perdu. La culture foisonne, crise ou pas crise. Rassurons-nous, la magie de Londres est toujours là. Elle opère même mieux qu'avant. Heureusement, elle seule peut sauver la Grande Bretagne de la crise ! Finalement, la crise nous fait aimer Londres davantage. Elle stimule les intellectuels et les artistes. Elle réveille en sursaut la ville-monde qui, insouciante, a un peu trop fait la fête et dépensé sans compter.
Récit d’une grande capitale qui a plus d’un tour dans son sac mais qui continue à jouer avec le feu.


jeudi 25 juin 2009

Adresse Qui Ne Croustille Plus...

Adresse Qui Ne Croustille Plus (1)
Exposition de la tragédie
Quoi ?
Son nom devrait suffire pour mettre la puce à l'oreille : La Librairie de France. Une Institution Culturelle New Yorkaise mais indépendante. Elle n’a aucun lien avec la représentation française aux Etats Unis et ne reçoit aucune subvention.
Fondée en 1928, cette librairie aux dimensions modestes s’installe au rez-de-chaussée de la Maison française, au sein du Rockefeller Center, en 1935 (date de l’inauguration de ce gigantesque complexe de gratte-ciel).
Pendant l’Occupation, elle s’improvise maison d’édition : les Editions de la Maison Française. Plus de 200 auteurs français en exil seront publiés (entre autres Raymond Aron, Gustave Cohen, Jacques Maritain, Georges Simenon,...). Antoine de Saint-Exupéry reste le meilleur exemple : le manuscrit de Pilote de guerre avait été confié au tenant de la librairie pour contourner le blocus maritime qui avait arrêté l'expédition de livres au départ de l'Europe. Cette librairie a reçu la visite de tous les grands écrivains français de passage à Manhattan et s’est imposée comme une vitrine de la culture française, francophone voire européenne. Elle symbolise en quelque sorte les allers-retours intellectuels entre Paris et New York.

Encore aujourd’hui, l’endroit est resté fidèle à lui même. Le rez de chaussée n’a presque rien extraordinaire. Au milieu des best sellers, souvenirs pour touristes, guides Michelin et nouveautés littéraires françaises (à des prix par contre très élevés étant donné les frais de port), on distinguera les plaques en émail à l'effigie du Petit Prince.


mardi 2 juin 2009

La mode : superficielle ?

La mode : superficielle ?

La mode : superficielle ou reflet de l'histoire ?
    Fashion has been charaterized as "a capricious goddess" and the very paradigm of superficiality, frivolty and vanity. Alternatively, fashion is often described as "the miror of history" - the reflection of wars, revolutions, and other world historical events. But fashion is neither a whirligig of meaningless change nor a black mirror reflecting the spirit of time. Rather, fashion is itself a part of history, providing valuable evidence of the way people thought and behave in the past. By juxtaposing fashions from different periods in time, we can get dramatic visual impression of social, cultural and aesthetic change. Moreover, fashion has its own history. By exploring fashion's past, we can better understand its present and future.
La mode a été estampillée comme "une déesse capricieuse" et l'exemple même de la superficialité, frivolité et vanité. La mode est, d'autre part, la plupart du temps décrite comme "un miroir de l'histoire" - le reflet des guerres, révolutions et autres événements historiques d'envergure mondiale. Mais la mode n'est ni une toupie de changement insignifiant ni un miroir noir qui reflète l'air du temps. La mode est bien plus elle-même une partie de l'histoire, nous apportant une preuve précieuse de la manière dont les gens ont pensé et se sont comportés dans le passé. En juxtaposant les modes de différentes époques, on peut avoir une impression visuelle spectaculaire du changement social, culturel et esthétique. De surcroît, la mode a sa propre histoire. En examinant le passé de la mode, on est en mesure de mieux comprendre son présent et son avenir.
Dr Vaelria Steele
Director and Chef Curator
The Museum at FIT (Fashion Institute of Technology)

mardi 5 mai 2009

Paris face à la crise

Paris face à la crise : la France est-elle masochiste ?
Alors que nos huit autres mégalo-métropoles s'acharnent pour lutter, l'ennemi numéro 1 de Paris et de la France est..... NON pas la crise mais..... la France elle-même. Dans une situation de crise, c'est-à-dire comme l'indique l'étymologie (crisis veut dire croisement en grec) un moment où il s'agit de prendre un chemin ou un autre, les choix de Paris seront décisifs : Paris va-t-elle briller d'un nouvel éclat ou sombrer ?
Laissez-moi vous conter une petite histoire que les britanniques aiment à croire. Dieu a créé le plus beau pays du monde, la France, et pour rétablir un juste équilibre vis-à-vis des autres, il y a mis… le peuple français. On leur donnerait facilement raison. Les français ne méritent pas la France. Ils se plaignent de Paris, ville-musée, au lieu de se rendre à l’évidence. Si Paris est "endormie", ils en sont les premiers responsables. Le monde entier fantasme sur Paris et ce sont les seuls à ne pas y croire.
En effet, la France et sa tendre capitale ont tous les atouts pour se redresser rapidement de la crise, encore faut-il en avoir conscience. Il manque à Paris l'énergie, la confiance et le dynamisme du peuple français. Beaucoup de diplômés d'universités prestigieuses ont quitté Paris pour Londres. Résultat : aujourd'hui, la livre sterling en chute, ils reviennent. Pour que cette fuite des cerveaux cesse, c'est toute l'image de Paris en France qu'il faut redorer. On le répète : la capitale française n'est pas que capitale du tourisme, c'est aussi et d'abord la capitale économique européenne.

mardi 24 mars 2009

Américains in the City of Light


EXPO : De PARIS to New York.... Les américains in the City of Light.

Avec l'élection d'Obama, les Etats-Unis et a fortiori NY sont redevenus tendance et dignes d'attention, même dans les pays où l'anti-américanisation s'y faisait la plus palpable. Ainsi, l'actualité culturelle parisienne y consacre une grande partie de ses expositions. Jusqu'au 22 Mars se tenait au jeu de Paume une exposition sur Robert Frank. Elle se termine après avoir fait beaucoup parlé d'elle et laisse place à un artiste majeur dont maintenant tous les médias français parlent : ANDY WARHOL. Il a littéralement pris d'assaut la capitale française. On le voit partout, à croire qu'il se reproduit à la manière de ses tableaux qu'il a peints en série.

Robert Frank