Affichage des articles dont le libellé est Berlin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Berlin. Afficher tous les articles

samedi 17 mars 2012

Slow Food : locavorisme vs bio

Slow Food
Quand le locavorisme ringardise le bio


    Avec l'avènement de l'industrialisation, notre mode de vie a changé. On a standardisé jusqu'à l'alimentation. De New York à Moscou en passant par Buenos Aires, le célèbre M est devenu un des symboles les plus éloquents de la mondialisation. 
    Depuis quelques années, Internet et les bas coûts de transports ont permis de réduire les distances et de stimuler l'hyperchoix de la société de consommation. Sauf que l'uniformisation est allée trop loin et que la qualité des produits en a pâti. Tout comme la planète, désormais en danger. En effet, la cuisine industrielle dès le plus jeune âge fait encourir aux consommateurs le risque d'une atrophie des papilles gustatives. Quand à l'état de la planète, ce n'est plus un secret pour personne.


     Les plats cuisinés, les conservateurs et les micro-ondes ne font plus rêver nos métrosexuels et recessionistas. Alors juste retour des choses : ils s'engagent désormais pour diminuer la distance que parcourent les produits alimentaires. Une manière de lutter contre le réchauffement climatique, de sauver l'économie locale et de protéger sa santé. 

dimanche 4 mars 2012

Berlin, capitale de la contre-culture et de l'électro

Pourquoi Berlin est-elle 
la capitale de la contre-culture 
et de l'électro ?

     Le XXe siècle ne l'a pas épargnée, elle qui a connu plusieurs crises d'identité : des bouillonnantes années 20 à la destruction de la seconde guerre mondiale, ont succédé la torpeur, la paralysie et la vie entre parenthèse de l'époque du Mur. Il a fallu repartir de zéro. Aujourd'hui en mouvement perpétuel, créative, frénétique, Berlin rappelle le New York des années 80 ou le Madrid de la movida
     La plus jeune métropole d'Europe attire les artistes et les clubbers du monde entier. L'attrait majeur de la capitale allemande réside dans son coté alternatif. Dans une ville dont la superficie équivaut à huit fois Paris intra muros et avec des prix à faire pâlir d'envie les autres capitales européennes, Londres et Paris en tête, précarité rime avec créativité et n'est pas une tare.
      Berlin s'offre dans toute sa diversité avec sa physionomie si particulière qui permet à une nuit électrisante de s'épanouir : de grandes espaces verts, une architecture parfois austère... en tout cas postindustrielle, des squats géants, des friches près des voies ferrées à l'est. Il y a en pour tous les budgets et tous les goûts. La vive scène musicale et en particulier électro qui invente les sons de demain, rivalise avec d'autres monstres nocturnes comme New York, Londres, Barcelone et Madrid. 

lundi 19 décembre 2011

plus de Ossis à Berlin

Berlin : 
"Ossis", espèce en voie de disparition

     "Jeder 10. Berliner ist ein echter Ossi" ("Un berlinois sur 10 est un vrai allemand de l'Est)... titrait il y a quelques jours le Berliner Zeitung. Les dernières statistiques du Land de Berlin le confirment : les "echte Ossis", les authentiques allemands l'Est, sont en voie de disparition
1990 : 1,3 millions d'habitants à Berlin Est / 2,1 millions à Berlin Ouest
1990-2000 : Dans les 10 ans qui ont suivi la chute du Mur, 1,2 millions de Berlinois ont quitté la capitale dont 80% originaires de Berlin Est.
2010 : Seuls 317 800 Berlinois ont passé leur diplôme de fin d'étude en ex-RDA. Si on y ajoute ceux qui ont terminé leur scolarité après la chute du mur, on dénombre 340 000 Ossis dans la capitale

extrait du film Good Bye Lenin, qui marqua le début d'une véritable "Ostalgie"

mercredi 16 novembre 2011

Adresses Croustillantes Concept Stores

Quelques Adresses Croustillantes à... 
SPECIAL CONCEPT STORE
    Après le mode d'emploi sur les concept stores, Ken vous propose de passer à la pratique : tour du monde des incontournables concept stores des mégalo-métropoles...
Paris (1) : Colette
       Colette et sa fille Sarah Leferl choisirent ce local de 700m2, rue St Honoré, qui ne tardera pas à devenir le temple de la branchitude mondiale, la référence absolue pour les concept stores. Incontournable. Suprenant. Le buzz y est permanent. La sélection mode, high tech, beauté, art, musique, livres gadgets se veut extrêmement pointue... dénichée aux quatre coins de la planète. Le bar à eau reste une curiosité ! L'année dernière, le chiffre d'affaires a avoisiné les 19 millions d'euros.  
213 rue St Honoré, Paris 1er
www.colette.fr

lundi 19 septembre 2011

Peut-on ne pas aimer Berlin ?

 Peut-on ne pas aimer Berlin ?
Berlin, capitale du cool 
       Ken vous doit une explication. Berlin n'a pas encore été abordée à proprement dite dans le Metropolitan Blog. Pourquoi ? C'est pourtant une des mégalo-métropoles du tour du monde qu'a effectué Ken et une des villes dans lesquelles il raffine son mode de vie. Berlin s'est, depuis la réunification, imposée comme une jeune capitale en mouvement avec une forte capacité d'attraction. Ville la plus branchée et cool d'Europe, Berlin est sur toutes les bouches et... notamment celles des bobos en vadrouille, qui adore son coté "pauvre mais sexy" (mots utilisés par Klaus Wovereit, le maire de Berlin pour décrire sa ville à un groupe d'investisseurs anglais en 2003). Cool, elle ne l'avait certainement pas été depuis les années 30. Dans une Europe élargie, la capitale allemande se veut le nouveau centre.
     Berlin par ci, Berlin par là... Ken n'a pas eu tellement envie d'en parler tout de suite. Parfois, quand on ne sait pas comment trouver le ton juste, mieux vaut se taire. D'où la question : peut-on ne pas aimer Berlin ? Berlin pourrait-elle ne pas être aussi "cool", "ouverte" et "super stylée" que l'on veut bien le dire ? 


jeudi 18 août 2011

Citation (1)


Quelle est la capitale du monde au XXIe siècle ?
" Il y a des super-villes... mais non. Une capitale n’est pas une ville en plus grand. Une capitale est l’endroit où l’homme réunissent leurs imaginations (...) Walter Benjamin a qualifié Paris de “capitale du XIXe siècle”. Celle du XXe, ou de sa deuxième moitié, a été New York (...) 
Quelle sera la capitale du XXIe siècle ? Sydney a eu sa vogue, mais, dans un continent de seulement 20 millions d’habitants et tellement à l’écart des autres, une ville peut-elle prétendre à la tête du défilé ? Les autres filles, trop loin derrière, se détournent et vont faire les folles ailleurs. Londres a eu son moment, 1995-2005, mais est devenue grotesque à cause du prix qu’elle fait payer les plus simples choses. 5 livres un ticket de métro, le prix d’une course de taxi à Paris, les irréguliers ne peuvent y tenir. La ville est devenu un zoo de super riches expiant par la charité le luxe. 

mercredi 15 avril 2009

Fashionista has been ?

Ken métrosexuel et Barbie fashionista : déjà has been ? 



Bienvenue dans le monde de la recessionista et l'übersexuel. L'homo consumerus mute, un néoconsommateur se dessine. Récentes évolutions du consommateur masculin et féminin, conditionnés par une société médiatique manipulatrice et conformiste.

Plan à suivre :
--> Tome 1 (article précédent) : METROSEXUEL, ÜBERSEXUEL VOIRE NOVOCASUAL ou comment les médias créent un nouvel idéal masculin pour faire exploser, dans un contexte de crise, le marché du prêt-à-porter et des cosmétiques masculins
--> Tome 2 : DE LA FASHIONISTA A LA RECESSIONISTA ou comment, malgré la crise, internet permet aux fashionistas de rester accro, redéfinissant un nouveau mode de consommation
Tome 2 : DE LA FASHIONISTA A LA RECESSIONISTA ou comment, malgré la crise, internet permet aux fashionistas de rester accro, redéfinissant un nouveau mode de consommation 
Partie 1 : Nouveau né de la crise - la RECESSIONISTA
A) LE CONCEPT
La recessionista, contraction de "recession" et "fashionista" fut conceptualisée par le New York Times dans le désormais célèbre article de référence A Label for a Pleather Economy du 24 Octobre 2008.
 Que désigne encore ce néologisme barbare ? Le terme désigne celle qui, malgré la crise, reste une bête de mode et est prête à tout pour continuer à garder le même style de vie. Avant on achetait des marques chères, on payait la renommée de celles-ci, on aimait se payer du chic. Pourquoi ? Par manque de temps. Par manque d'intérêt réel pour la mode. Par manque de goût et souvent par pure conformisme. Aujourd'hui, c'est l'inverse. On a du goût mais pas de sous. 
Les fashionistas font désormais salon sur le net. Les bloggeuses ne font plus que commenter les tendances et afficher leur style. Elles vident leur placard et troquent habits et bons plans. Elles deviennent des... blog-troqueuses
La mode est au recession chic, au cheap and chic. Les ventes de ces "vides dressing" permettent d'arrondir les fins de mois et de se redonner les moyens de succomber aux achats compulsifs. Cette folie du chic en un clic a débuté dans les pays anglophones qui ont ressenti très vite les effets de la récession et débarque maintenant dans la ville de l'élégance : Paris. C'est devenu le must en matière de mode.